Il faut bien avouer que « Bonaparte », ainsi que l'appellera toute sa vie Joséphine, pouvait être charmant, et que certaines, pour cette raison, l'aimèrent. Désirée Clary (gauche), bien qu'il eût honteusement joué avec ses jeunes sentiments, ne l'oublia pas.
Joséphine, en dépit de ses infidélités, apprit à l'aimer, et à l'aimer de toute son âme.
Marie-Louise, entrée dans son lit telle Iphigénie conduite au supplice, tomba vraiment amoureuse de ce mari imposé, et il fallut tout l'art amoureux du beau Neipperg pour empêcher l'impératrice de rejoindre l'empereur à l'île d'Elbe...
Quant à Marie Walewska, toute violée qu'elle ait été, elle rejoignit son amant exilé, lui continuant dans le malheur l'affection qu'elle lui vouait en des temps plus heureux...